Quelles solutions pour lutter contre la pollution sonore en 2022 ? Le bruit ambiant a longtemps été considéré comme une nuisance. Dans les villes, nous entendons constamment le klaxon des voitures, le ronronnement des climatiseurs, ainsi que le vacarme des marteaux piqueurs et des scies sur les chantiers de construction. Sur les lieux de travail, nous sommes accoutumés au bruit de l’imprimante, des portes qui claquent, et des collègues qui tapent sur leur clavier. À la salle de sport, nous savons qu’il faut s’attendre au cliquetis des machines de musculation, au bourdonnement des tapis de course et au fracas périodique des haltères.
Pollution sonore due au trafic routierCes nuisances sonores sont toutes des aspects communs de nos environnements urbains bruyants. Elles ne sont pas agréables, mais nous les acceptons comme quelque chose d’inévitable. Elles sont simplement le résultat d’un compromis que nous considérons comme intrinsèque à la vie moderne. Cependant, des recherches de plus en plus nombreuses ont mis en lumière le fait que le bruit n’est pas seulement désagréable, mais qu’il est en fait nuisible à notre santé physique et mentale. En outre, il n’est ni inévitable, ni obligatoirement intrinsèque.
Grâce aux progrès des techniques de contrôle acoustique, il est possible de réduire et d’atténuer considérablement les effets négatifs du bruit. Dans cet article, nous examinerons comment le cerveau humain traite le bruit, comment les choses ont changé depuis le début de notre évolution, les répercussions de ce bruit sur notre santé et comment nous pouvons utiliser le contrôle acoustique pour résoudre les problèmes qui en découlent.
Quelle est la différence entre le son et le bruit ?
Tout d’abord, nous devons être précis sur ce dont nous parlons, lorsqu’il est question de bruit. D’une manière générale, le « son« est considéré comme neutre en termes de signification, c’est-à-dire qu’il n’est en soi ni bon ni mauvais, tandis que le terme « bruit » est utilisé pour décrire la survenue de sons indésirables et inopinés. Nous parlons de « bruit » dans un aéroport très fréquenté, mais de « son » pour une chute d’eau. De « bruit » pour une alarme de voiture, mais de « son » lorsque ce sont des oiseaux qui gazouillent. Ces manifestations peuvent être tout aussi fortes, et de qualité similaire, mais certaines sont qualifiées de « sons », et d’autres, de « bruit ».
Comment notre cerveau réagit-il au bruit ?
Pourquoi cette distinction est-elle importante ? Parce qu’elle n’est pas simplement sémantique. En fait, notre cerveau est configuré pour réagir différemment aux sons auxquels il s’attend et à ceux auxquels il ne s’attend pas. Nous avons évolué dans la nature, où le son des rivières et des ruisseaux, des oiseaux et des insectes, étaient des réalités permanentes. Notre cerveau considère systématiquement, et instinctivement, ces sons comme non menaçants. En revanche, les sons inattendus, tels que la chute d’une branche d’arbre, les pas rapides d’un prédateur ou encore un rocher qui tombe, sont considérés comme potentiellement menaçants. Ils stimulent notre réactivité au combat ou de fuite, alertent notre cerveau et libèrent une dose d’hormones comme l’adrénaline pour nous aider à nous préparer à réagir.
En quoi cela peut-il constituer un problème sur nos lieux de travail, à la maison ou ailleurs ? Il est tentant de penser que nous pourrions nous adapter aux sons de nos nouveaux environnements modernes, et que nous serions alors capables de complètement les ignorer. Les recherches montrent toutefois que si notre environnement a changé, notre cerveau, lui, n’a pas changé. En outre, même lorsque nous pensons être en train de faire abstraction du bruit, même lorsque nous dormons, nos oreilles sont constamment à l’écoute et produisent des réponses neuronales au bruit. Quelles pourraient être les solutions à cette pollution sonore ? Lisez la suite pour le savoir.
Conséquences de la pollution sonore sur la santé
Avec tout ce bruit qui nous entoure, notre réaction de lutte ou de fuite face au stress est constamment déclenchée, même si ce n’est qu’à un faible niveau. Le résultat est semblable à un goutte-à-goutte de faible débit d’hormones qui ne sont à la base que prévues pour être utilisées dans des circonstances extraordinaires.
Sur le plan physique, la réponse au stress augmente la pression artérielle et le rythme cardiaque, ce qui, à terme, contribue à accroître les risques de maladies cardiovasculaires. Les modifications du métabolisme qui en résultent peuvent entraîner des fluctuations de l’appétit et du poids, avec des conséquences négatives sur la nutrition et le risque d’obésité. Sur le plan mental, le bruit augmente la contrariété et l’irritabilité, et les effets négatifs en rapport avec la qualité du sommeil entraînent une réduction des fonctions cognitives.
Nous n’exagérons en rien le problème. La situation est si grave que l’Organisation Mondiale de la Santé classe désormais la pollution sonore au deuxième rang des menaces environnementales pour la santé humaine.
Alors que pouvons-nous faire ? Quelles sont les solutions au problème de pollution sonore ?
Grâce aux progrès des techniques de contrôle acoustique, il existe aujourd’hui une grande variété de produits qui peuvent être installés à un prix abordable sur les lieux de travail, dans les salles de sport, les studios et même les maisons, et qui peuvent réduire considérablement le bruit ambiant. Ces produits permettent d’absorber le son, plutôt que de le réfléchir, ce qui signifie que le son ne se réverbère pas autant qu’il le ferait en temps normal, réduisant ainsi le bruit. Voici quelques exemples, proposés par Zenfeel.
- Solutions murales : Les panneaux acoustiques en polyester. Ces panneaux légers sont disponibles dans une multitude de couleurs et de formes, de sorte qu’ils peuvent être intégrés à n’importe quelle décoration intérieure existante. Ils peuvent être rainurés pour former des motifs, et peuvent également être imprimés, afin d’y faire figurer des illustrations ou des créations artistiques. De manière optionnelle, ils peuvent recouvrir une couche d’Eco-Fibre afin de renforcer l’absorption acoustique.
- Solutions pour plafonds : Le flocage est un revêtement de fibres souples et insonorisantes. Des baffles en polyester peuvent être suspendues dans les bureaux et les salles de sport. Des polygones 3D suspendus peuvent être intégrés pour donner une touche décorative, tout en absorbant le son. Enfin, des dalles de plafond Smart-Panel peuvent remplacer ou compléter les dalles de plafond standard.
Ce ne sont là que quelques exemples, mais il existe de nombreuses autres options disponibles pour répondre aux besoins de tout environnement professionnel ou personnel. Pour un catalogue complet de produits permettant de réduire le bruit, au bénéfice de la santé mentale et physique, veuillez consulter les Projets référence de Zenfeel.
Sources:
https://hms.harvard.edu/magazine/viral-world/effects-noise-health
https://www.medicalnewstoday.com/articles/noise-pollution-health-effects
https://www.eea.europa.eu/articles/noise-pollution-is-a-major
https://www.who.int/europe/health-topics/noise
https://www.newyorker.com/magazine/2019/05/13/is-noise-pollution-the-next-big-public-health-crisis
La vocation et le but de ZENFEEL sont de fournir des produits de haute qualité et des solutions acoustiques innovantes. Notre équipe dévouée s’efforce constamment de faire de chaque espace un environnement confortable et accueillant pour tous les sens. Avec une gamme complète de services comprenant le conseil en acoustique, la rénovation et l’installation, ZENFEEL dispose de l’expertise nécessaire pour vous aider à réaliser l’espace dont vous rêvez, quel que soit votre point de départ. Notre équipe d’acousticiens professionnels veille à ce que nos produits soient efficaces dans tout espace et pour tout projet.